« Le Fils du père » : la quête infinie de Victor del Árbol

La filiation. Le fil rouge et noir de toute l’œuvre de Victor del Árbol. Son dernier roman, « Le Fils du Père », ne fait pas exception. Dans les interviews, le romancier espagnol n’a jamais caché les relations désastreuses qu’il a pu avoir avec son géniteur. Cette fois, c’est la famille entière qui prend violemment les coups. Diego, fils d’Antonio et petit-fils de Simon, la première voix de l’ouvrage. On retrouve les thèmes de l’écrivain, la guerre civile, la domination franquiste, la collaboration avec les Allemands. Diego est un renégat. Il a fui ses origines sociales, il les a reniées. Mais échappe –t-on jamais à son passé familial ? Victor del Árbol n’a pas craint de se faire mal. Il a creusé la plaie. Le but ultime ? La réconciliation.

« Le Fils du Père » de Victor del Árbol, traduit par Claude Bleton et Emilie Fernandez, Edition Actes sud/Actes Noirs, 368 pages, 23 euros. 

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